La grande pyramide peut concentrer l’énergie électromagnétique.

Un groupe de recherche international a appliqué des méthodes de physique théorique pour étudier la réponse électromagnétique de la Grande Pyramide aux ondes radio. Les scientifiques ont prédit que dans des conditions de résonance, la pyramide peut concentrer l’énergie électromagnétique dans ses chambres internes et sous la base. Le groupe de recherche envisage d’utiliser ces résultats théoriques pour concevoir des nanoparticules capables de reproduire des effets similaires dans le domaine optique. De telles nanoparticules peuvent être utilisées, par exemple, pour développer des capteurs et des cellules solaires très efficaces. L’étude a été publiée dans le Journal of Applied Physics.

Study reveals the Great Pyramid of Giza can focus electromagnetic energy

Alors que les pyramides égyptiennes sont entourées de nombreux mythes et légendes, les chercheurs disposent de peu d’informations scientifiquement fiables sur leurs propriétés physiques. Les physiciens se sont récemment intéressés à la façon dont la Grande Pyramide interagirait avec les ondes électromagnétiques d’une longueur de résonance. Les calculs ont montré qu’à l’état de résonance, la pyramide peut concentrer l’énergie électromagnétique dans ses chambres internes ainsi que sous sa base, où se trouve la troisième chambre inachevée.

Mais au fait, c’est quoi l’énergie électromagnétique ?

Le champ électromagnétique est une onde constituée d’un champ électrique et d’un champ magnétique perpendiculaires l’un à l’autre. Les ondes radios sont une forme d’énergie électromagnétique. Mais la lumière aussi est une forme d’énergie électromagnétique. Cette énergie lorsqu’elle est capté par des antennes, est susceptible d’être transformé en signal audio vidéo, c’est le cas des radios, télévisions et téléphones portables L’énergie électromagnétique est aussi captée par les panneaux solaires pour produire du courant électrique, ou encore par les plantes dans le cadre de la photosynthèse.

Ces conclusions ont été tirées sur la base de la modélisation numérique et des méthodes analytiques de la physique. Les chercheurs ont d’abord estimé que des résonances dans la pyramide pouvaient être induites par des ondes radio d’une longueur allant de 200 à 600 mètres. Ils ont ensuite modélisé la réponse électromagnétique de la pyramide et calculé la section efficace d’extinction. Cette valeur aide à estimer quelle partie de l’énergie des ondes incidentes peut être diffusée ou absorbée par la pyramide dans des conditions de résonance. Enfin, pour les mêmes conditions, les scientifiques ont obtenu la distribution du champ électromagnétique à l’intérieur de la pyramide.

Afin d’expliquer les résultats, les scientifiques ont mené une analyse multipolaire. Cette méthode est largement utilisée en physique pour étudier l’interaction entre un objet complexe et un champ électromagnétique. L’objet diffusant le champ est remplacé par un ensemble de sources de rayonnement plus simples : les multipôles. La collecte du rayonnement multipolaire coïncide avec la diffusion du champ par un objet entier. Par conséquent, connaissant le type de chaque multipôle, il est possible de prédire et d’expliquer la distribution et la configuration des champs diffusés dans l’ensemble du système.

La Grande Pyramide a attiré les chercheurs alors qu’ils étudiaient l’interaction entre la lumière et les nanoparticules diélectriques. La diffusion de la lumière par les nanoparticules dépend de leur taille, de leur forme et de l’indice de réfraction du matériau source. En faisant varier ces paramètres, il est possible de déterminer les régimes de diffusion de résonance et de les utiliser pour développer des dispositifs de contrôle de la lumière à l’échelle nanométrique.

« Les pyramides égyptiennes ont toujours attiré l’attention. En tant que scientifiques, nous nous y sommes également intéressés, nous avons donc décidé de considérer la Grande Pyramide comme une particule dissipant les ondes radio de manière résonnante. En raison du manque d’informations sur les propriétés physiques de la pyramide, nous avons dû utiliser certaines hypothèses. Par exemple, nous avons supposé qu’il n’y avait pas de cavités inconnues à l’intérieur et que le matériau de construction ayant les propriétés d’un calcaire ordinaire était uniformément réparti dans et hors de la pyramide. Avec ces hypothèses, nous avons obtenu des résultats intéressants qui peuvent trouver d’importantes applications pratiques », explique le Dr Sc. Andrey Evlyukhin, superviseur scientifique et coordinateur de la recherche.

Désormais, les scientifiques prévoient d’utiliser les résultats pour reproduire des effets similaires à l’échelle nanométrique. «En choisissant un matériau doté de propriétés électromagnétiques appropriées, nous pouvons obtenir des nanoparticules pyramidales avec une promesse d’application pratique dans les nanocapteurs et les cellules solaires efficaces», déclare Polina Kapitainova, Ph.D., membre de la faculté de physique et de technologie du Department of Nanophotonics and Metamaterials, ITMO University, St. Petersburg 197101, Russia.

Qu’en penser ?

Il est bien sur très difficile d’affirmer que les bâtisseurs Égyptiens avaient conscience que leur monument aurait de telles propriétés électromagnétiques. En revanche, il est important de noter que les deux forces du champ électrique et magnétique sont perpendiculaires. Car cela introduit la notion de l’angle droit, et de facto, de la géométrie, et précisément du carré. Nos moteurs électriques fonctionnent ainsi, grâce à l’envoi d’un courant électrique dans un champs magnétique artificiel constitué par des aimants.

J’ai déjà exprimé à plusieurs reprise que si les sciences anciennes, dont celles des Égyptiens, avaient recourt à la géométrie modulaire à base de carré pour relier le ciel et la terre, c’est aussi parce qu’ils avaient compris la nature des lois qui régissent l’univers visible et invisible. J’ai illustré cela notamment avec le pendule qui permet de comprendre que la géométrie organise les lois de l’univers, et notamment la gravité.

Pour rappel l’angle droit s’obtient avec un triangle rectangle de proportion simple, 3, 4 et 5 que nous appelons le premier triangle de Pythagore. Or cet angle est considéré par les Égyptiens comme étant le plus beau des triangles. La pyramide de Khéphren par exemple à un profil basé sur ce triangle. Mais ce que vous ne savez peut être pas, et que les physiciens ne relève pas, c’est que le rapport entre la vitesse de la lumière dans l’eau et dans le vide est de 3 / 4. (voir schéma suivant) Ce rapport est un rapport géométrique fondamentale permettant de tracer l’angle droit, il est aussi celui d’un accord majeur en musique. L’angle droit est présent en filigrane dans les constantes physiques universelles, l’électromagnétisme, dans la musique…

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