L’étude a pour objectif de démontrer le lien entre le système de mesure égyptien basé sur la géodésie locale et l’azimut du soleil aux moments des solstices à la latitude de la basse Egypte.
Pour commencer il convient de rappeler le système de mesure géodésique employé en Égypte antique. Selon l’ingénieur Edme François JOMARD, à l’aide d’une campagne de mesure, il est basé sur une subdivision sexagésimale et duodécimale du degré de l’arc méridien à la latitude de la moyenne de l’Égypte. Nous rappellerons les différentes mesures en système métrique et une étude de sensibilité sera réalisée sur l’estimation de l’arc méridien terrestre du globe en faisant varier la latitude.
Par la suite nous nous attarderons sur le calcul des angles astronomiques aux moments des levers et couchers du soleil lors des solstices d’été et d’hiver. Nous verrons qu’ils dépendent principalement de la latitude et de l’année d’observation. Nous ferons une projection sur la basse Égypte et sur la période correspondante à la construction du plateau de Gizeh.
Pour finir nous ferons le rapprochement entre les travaux de Edme François JOMARD et le calcul des angles solsticiaux. Nous démontrerons que certaines mesures (dont la coudée royale égyptienne) sont la projection de la subdivision du degré méridien sur les angles solsticiaux.
Soyez le premier à commenter