Distance de Gizeh à l’Ile de Pâques : 16180.3 km ?

Préambule.

Une question à été soulevée dans l’émission “la tronche en live” opposant un Zététicien à Jacques Grimault et Patrice Pooyard. Le débat est globalement sans intérêt, j’ai trouvé que Jacques Grimault se perdait en explications incompréhensibles et son interlocutteur Thomas faisait preuve d’un scepticisme chronique. Bref, le débat est une opposition frontale qui ne peut qu’aboutir qu’à l’auto destruction des idées, il n’y aucun enrichissement dans le débat….

Toutefois, un des arguments des Zététiciens est de dire que la distance Gizeh jusqu’à l’Ile de Pâques est fausse d’une vingtaine de kilomètres. Jacques Grimault et Patrice Pooyard n’ont à mon sens pas su répondre avec assez précision. Je me propose d’éclairer le débat concernant la distance entre l’Ile de Pâques et la grande pyramide de Khéops. Voici donc mes réflexions et vérifications sur ce point bien plus compliqué qu’il n’y parait.


Vérification de la question épineuse : La distance Gizey – Ile de Pâques fait elle 16180 km ou pas ?

Lorsque le documentaire sort sur la toile fin 2012, j’ai vérifié cette distance avec l’application Google Maps. Voici le résultat que j’obtiens alors. La nouvelle version de Google Maps est apparue en février 2014.

distance kheops ile d epaque

 

Le résultat est précis à 100 mètres près. Le plus compliqué étant de définir le centre de l’ile de Pâques. J’ai donc choisi le centre du triangle isocèle formé par les 3 principaux volcans de l’Ile de Pâques et qui sont à l’origine de sa naissance selon les géologues.

Voici ce triangle qui marque le centre de l’Ile de Pâques.

Ile de Paque triangle corrigé

 

Plus tard, je me suis acheté la version professionnel de Google Earth . Le résultat que j’obtiens alors est différent de 12 kilomètres.

Il est clair que ce résultat de 16168 km ne peut pas être considéré comme une approximation de la valeur de PHI en kilomètre.

16168 km GE

 

16168 contre 16180 : Pourquoi une telle différence ?

La réponse est simple. L’ancienne version de Google Maps, utilisait un autre modèle de calcul que la nouvelle version et de Google Earth.

En effet, Google Earth utilise le système WGS84, qui est précis pour géolocaliser, mais aussi pour calculer les distances longues. Le système WGS84 est fiable pour mesurer les distances et définir les distances sur des milliers ou dizaines de milliers de kilomètres.

Puis j’ai refait la mesure avec la nouvelle version de Google Maps. Le résultat est encore différent !!! 16162 km. Ce résultat pourrait correspondre aux données que l’on trouve avec le modèle de calcule des distance FAI Sphère qu’on trouve ici. (http://williams.best.vwh.net/gccalc.htm).  Ce résultat est obtenue en modélisant la terre comme une sphère de rayon moyen volumétrique de 6371 km.

16162 GM

 

J’ai donc décidé de faire moi même les calculs de trigonométrie, afin de comprendre pourquoi nous observons un tel écart entre la distance des deux versions de Google Maps et aussi avec Google Earth.

Comment calculer la distance à partir des coordonnées GPS et des différents rayons de la terre ?

L’affaire n’est pas simple, car le diamètre polaire de la terre est de 12713 km, le diamètre équatoriale de 12756 km et le diamètre moyen volumétrique de 12734 km. Attention, le diamètre volumétrique moyen, ne permet pas de connaitre la distance entre l’Ile de Pâque et Gizeh, car il se contente d’arrondir la terre pour obtenir le même volume et non les mêmes distances… la nuance est subtile.

calcul trigo

terre applatie

Conclusion :

Aucune de ces mesures n’est juste en réalité, ce ne sont que 4 modélisations. On constate néanmoins quelque chose d’intéressant. La distance est bien de 16180 km si on considère dans le calcul le rayon équatoriale. C’est probablement comme cela que fonctionnait Google Maps avant 2014. On notera que la distance 16161.9 km qu’on trouve avec la nouvelle version de Google Maps correspond désormais à ce qu’on trouverai si on intégrait le rayon volumétrique moyen,  c’est comme cela que fonctionne Google Maps.

Enfin, la mesure que j’ai effectué par le calcul me donne 16171,4 km, elle est très proche de la mesure Google Earth. Toutefois, mon calcul n’est pas parfait, je me suis contenté d’intégrer une réduction nord sud et linéaire du rayon de la terre de 237 mètres par degrés à mesure que l’on monte vers le nord ou descend vers le sud.

Il me semble de plus en plus évident, que la distance 16180 est juste, uniquement si on raisonne à partir d’une terre ronde de rayon équatoriale.


L’angle d’azimut Gizeh – Ile de Pâques mesure 5,236°

Les choses se compliquent, car la droite qui rejoint Gizeh et l’Ile de Pâques n’est pas verticale, c’est une droite inclinée d’un peu plus de 9° par rapport à l’axe Est Ouest (5.23° dans le sens Gizeh Pâques et 14.26° dans le sens Pâques Gizeh).

La distance mesurée avec Google Earth exprimée en seconde d’arc est 522884″ d’arc, l’angle formé par la direction Gizeh – Ile de Pâques sur cette distance là est de 270 – 264.77 = 5.23°

paque gizeh en seconde d'arc

Toutefois, l’estimation de Google Earth, nous l’avons vu est sous estimée.  L’angle de 5.23 est en réalité plus proche 5.236°.

Quant à la distance exprimée en seconde d’arc, vaut elle 523 600 secondes d’arc ?

Sur Google Earth, la seconde d’arc mesure 30,92 mètres, cette mesure correspond à 1/3600ème de 1 degrés du périmètre de l’équateur de la terre.

Mais il y a une autre seconde d’arc, c’est celle du méridien, et dont la valeur moyenne est de 30,87 mètres. Dans ce cas là, la distance Gizeh Ile de Paques exprimées en seconde d’arc est de : 523 744 secondes d’arc, soit une précision de 99,97%, qui est suffisamment bonne pour poser cette hypothèse comme un fait qui compte.

Bref, une distance de 16180 km ou 523 600″ d’arc ± 0.07%, et une direction Gizeh – Pâques de 5.236° ±0.001°, cela commence à faire beaucoup de choses étonnantes…. En voici une autre.

Conclusion :

La distance réelle qui sépare l’Ile de Pâques de la Pyramide de Khéops est comprise entre 16168. Les logiciels Google Earth et Google Maps utilisent pour ce genre de mesure un modèle mathématique différent. La marge d’erreur de Google Earth est très faible.

Il est très probable que la distance de 16180 km fourni avec Google Maps ancienne version ait pu être calculé  à partir du rayon équatoriale.

Voici les indices qui convergent à démontrer que les Égyptiens on reliés  Gizeh à l’Ile de Pâques :

  • L’azimut Gizeh – Ile de Pâques est de 5.236° pour se rendre à l’Ile de Pâques depuis Khéops. Ce nombre c’est la coudée de 52.36 cm exprimées numériquement en degrés moderne (base 360).
  • La distance exprimée en seconde d’arc méridionale est 523 744  évoque aussi la coudée égyptienne de 52.36 cm.
  • La distance est de 16180 km en appliquant le rayon équatoriale, ce qui est difficilement attribuable par un hasard fortuit car cela renvoi bien à une caractéristiques géodésiques de la terre.

Cela commence à faire beaucoup d’indices qui permettent d’envisager ce lien entre Gizeh et l’Ile de Pâques, non pas à la manière dont le font les archéologues et historiens en grattant le sol ou en ouvrant des livres, mais en faisant appel au seul langage universelle capable de traverser le temps : la géométrie et les mathématiques.

Au final, pour savoir qui à raison, je dirais ni l’un ni l’autre, mais il est par contre vrai que la distance entre l’Ile de Pâques et Gizeh vaut 16180 km si on utilise le rayon équatoriale. Ce qui, à bien y réfléchir est plus compliqué à mesurer que le rayon méridionale. Il faut continuer de creuser.

Remarque :

Je pensais qu’il était possible de disposer d’une modélisation quasi parfaite. Or, c’est extrêmement complexe, et à ce jour il n’existe pas de solution mathématique pour définir la longueur d’un arc d’une ellipse. Toutes les méthodes sont en réalité des modélisations sur la base de différents rayons estimés. Autant nous savons le faire sur un arc de cercle, c’est très simple, autant nous ne savons pas le faire sur un arc d’une ellipse !!!

Je vous donne ma formule Excel si vous voulez vous en inspirer.

=ACOS(COS(RADIANS(90-LATGIZEH))*COS(RADIANS(90-LONGGIZEH))+SIN(RADIANS(90-LATGIZEH))*SIN(RADIANS(90-LONGGIZEH))*COS(RADIANS(LATPAQUES-LONGPAQUES)))*RAYON DE LA TERRE

 

Références :

(1) Lambert, W. D (1942). “La distance entre deux points largement séparés sur la surface de la terre». J. Washington Academy of Sciences 32 (5): 125-130.

(2) https://en.wikipedia.org/wiki/World_Geodetic_System

(3) : Pour calculer la distance avec plus précisions que GE, j’ai appliqué une perte linéaire de 237 mètres au rayon équatoriale par degrés de latitude, et j’ai fait la moyenne des rayons entre -27° et +30°

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18 Commentaires

  1. Bonjour,

    La dérive des plaques tectoniques s’explique par l’enfoncement d’une plaque dense sous une plaque plus jeune et donc moins dense au niveau des zones de subduction. Ce n’est plus simplement dû aux phénomènes de convection du manteau.

    La plaque de l’île de Pâques, selon les mesures actuelles, dérive vers l’est de 7cm par an, soit en 10 000 ans, elle aurait dérivée de 700 km. Tandis que la plaque Africaine pivoterait sur elle-même.
    Effectivement, les plaques tectoniques ne “dérivent” pas dans un sens unique, le mécanisme de subduction tend à terme à s’inverser. Néanmoins, 10 000 ans n’est pas grand chose en temps géologique.

    Ce rapport entre la distance gizeh – île de pâques et nombre d’or est intriguant aujourd’hui, maintenant les conséquences de la dérive des plaques tectoniques m’intriguent encore plus.

    Je ne sais que penser, comme le dirait Jacques Grimault, il faut penser par soi-même. J’ai beau faire des recherches, je n’arrive pas à invalider cette dérive des plaques tectoniques.

    • Bonjour
      Petite correction, 7 cm par an en 10000 ans, cela fait 700 m et non 700 km….. Et cela suppose que cette dérive soit constante dans le temps, toujours dans la même direction, ce dont nous ne sommes pas certains.
      A mon sens la dérive des continents est trop faibles pour influencer le cadre de notre étude.

  2. Bonjour,

    L’outil de mesure de distance de Google Maps est basé le modèle sphérique de la FAI (Fédération Aéronautique Internationale)
    L’outil de mesure de distance de Google Earth utilise depuis quelques années le modèle ellipsoïdale WGS84.

    Le modèle sphérique FAI ne pose pas de problème pour le calcul de courtes distances, mais devient très approximatif pour les longues distances.
    Le modèle WGS84 est le plus précis puisqu’il tient compte de l’écrasement de la terre.
    https://en.wikipedia.org/wiki/World_Geodetic_System#WGS84

    N’oubliez pas que la surface de la Terre n’est absolument pas lisse (il ne s’agit pas simplement d’une sphère écrasée, elle extrêmement cabossée), le calcul d’une distance entre 2 points assez éloignés n’a donc de valeur que purement indicative puisque la ligne tracée ne suivra jamais réellement la déformation exacte de la Terre :
    http://www.rolf-keppler.de/wbraun1.jpg
    Cela devrait déjà vous mettre la puce à l’oreille quant au fait qu’il est assez ridicule de vouloir donner un sens mystérieux à ce genre de calcul.

    Vous trouverez une explication plus détaillée des différences entre ces deux modèles terrestre dans ce document :
    http://www.flytec.com/Support/Distance_discrepancies.pdf

    Vous pouvez comparer les résultats des 2 modes de calcul ici :
    http://www.fai.org/distance_calculation/
    (WGS84 : environ 16168)
    (FAI sphere : environ 16161)

    Vous écrivez ceci :
    “Et si on tient compte du relief, que donne la distance dans Google Earth? Le résultat est alors encore plus surprenant : 16179 km.”
    Il ne s’agit plus là de la distance en ligne droite entre les deux points, mais du trajet parcouru suivant le dénivelé de la surface de la Terre, et sans tenir compte de la profondeur des océans. Je ne vois pas bien en quoi cela deviendrait soudain pertinent? Le but est-il de trouver coûte que coûte une ligne qui tombe pile sur la valeur que vous voulez trouver?

    Par ailleurs, Jacques Grimault a toujours bien précisé dans ses différentes conférences qu’il avait utilisé Google Earth pour son calcul.

    En essayant vaille que vaille de vérifier les résultats proposés par Grimault, vous oubliez la question essentielle à vous poser avant même de vous engager dans tous ces calculs de vérification : quelle est la pertinence de mesurer cette distance? Que IDPPyramide fasse 16180km ou bien 99999km, est-ce que cela a un quelconque intérêt? Une quelconque valeur démonstrative? Vous tombez parfaitement dans le panneau posé par Grimault, à savoir vous attarder sur des chiffres “remarquables” (uniquement du fait qu’ils soient “célèbres”) sans jamais vous intéresser à la véritable problématique, c’est-à-dire pourquoi utiliser ce calcul? La méthode de Grimault est toujours la même : il part d’un résultat, puis ensuite tente toutes sortes de calculs pour “fabriquer” une formule jusqu’à obtenir une valeur approximative du résultat qu’il recherchait. Son raisonnement est circulaire, il ne se base sur aucune réflexion ou logique particulière.

    Il le prouve par exemple dans son calcul de la vitesse de la lumière (il a fallu lui tirer les vers du nez de longues heures pour qu’il nous donne enfin sa méthode) où il mélange des dimensions théoriques et des dimensions relevées dans le seul et unique but de tomber le plus près possible du résultat qu’il souhaites obtenir. Sans parler du fait qu’il n’a aucune explication particulière à donner sur le fait de soustraire un cercle par un autre si ce n’est “j’ai constaté que ça donnait ce résultat”.

    Chercher à vérifier des résultats c’est bien, mais s’intéresser à leur pertinence, c’est encore mieux 😉

    • Tout d’abord, en mesurant 16179 avec la méthode de Google Earth avec l’option relief : vous n’avez pas compris ce que j’ai écrit : lorsqu’on applique l’option profil d’une droite, le calcul est sensiblement modifié, mais pas en suivant les montagnes et des fosses océaniques, car alors la distance serait beaucoup plus longue. C’est en tenant compte de l’altitude moyenne de la droite, de la différence d’altitude entre le départ et l’arrivé que ce calcul est effectué. Je ne connais pas le mode exacte, mais les tests que j’ai fait vont dans ce sens là.

      Pour le système FAI de google Maps actuel, cela revient à utiliser le rayon volumétrique…. ce qui conduit à une sous estimation de la distance.
      Quant au système WGS84, j’ai montré qu’il comportait de grosses lacunes pour ce genre de mesure il est très probable qu’il sous estime ce genre de mesure.
      Et surtout….. il faut bien admettre, qu’il n’y a ce jour aucune solution mathématique pour déterminer la longueur l’arc d’une ellipse, et que tous les modèles sont approximatifs.

      Si je devais établir un plan terrestre dont les distances sont importantes et doivent être comprise, j’utiliserais un rayon fixe afin d’éviter toute erreur d’interprétation. Il reste à savoir quel rayon utiliser. Il se trouve que dans cet exemple, le résultat est parfait avec le rayon équatoriale. C’est un fait !

      Ensuite, vous posez la question de la pertinence de faire ce genre de calcul. Mais ça, c’est parce que vous raisonner sur la base que nous, humain du 21ème siècle sommes le nec plus ultra de la civilisation, et qu’il n’est pas possible que d’autres avant nous aient été capable d’envisager un tel schéma planétaire. Il faut cessez de raisonner avec un cadre de pensée prédéterminé selon lequel les humains d’avant étaient forcément très ignorant, peu capable, car ils ont prouvez à travers les constructions qu’ils nous ont laissés qu’ils étaient des batisseurs exceptionnels.
      Ensuite, vous pensez naïvement que si la distance était 9999 ou 16180 cela ne changerait rien… Oh que si…
      Le fait que la grande pyramide repose sur une géométrie mettant en évidence le nombre d’or en mètre est un aspect très important. Si on constate que l’Ile de Pâques par exemple est un sanctuaire faisant l’apologie du nombre d’or en unité métrique, et que la distance entre la pyramide et cette ile évoque aussi le nombre d’or en unité métrique…. alors là, il y a lieu de se poser de sérieuses questions. Mais ce type de raisonnement n’est pas accessible à des individus préformatés par la pensée matérialiste, cartésienne, rationnel, scientifique et qui éprouve des difficultés pour s’en extraire un peu, sans pour autant renier ses outils là. Il leur manque alors une faculté essentielle : l’émotion intuitive, car elle conduit à sentir intuitivement le sens des choses, alors que la science statistique, matérielle, rationnelle fait abstraction de cet aspect fondamental qui fait partie de notre fonctionnement. Depuis plusieurs générations, notre société nous conditionne pour nous en remettre à la science qui s’appuie sur le matérialisme et les statistiques…. Et pire encore, nous sommes conditionnés pour prendre des consensus pour des vérités…. car l’histoire n’est qu’un vaste consensus….

      De fait, c’est normal que vous ne puissiez ressentir le sens qu’il pourrait y avoir entre la grande pyramide et la vitesse de la lumière. Si vous attendez qu’il soit écrit qu’il faille retirer le périmètre d’un cercle avec celui d’un autre pour enclenchez un raisonnement vous allez attendre longtemps. Il faut essayer de se mettre à la place des peuples d’avant, essayer de penser comme ces peuples qui érigèrent de tels édifices. Bref,il faut essayer de pensez autrement, c’est à dire en ne niant pas l’émotion, en associant émotion et raison, intuition et logique….
      Par exemple : un grand cercle et un plus petit à l’intérieur, çà vous fait penser à quoi ? Moi à une cible. Or, quelle est la latitude de cette cible qu’est la grande pyramide : 29.9792… soit la vitesse de la lumière exprimé de manière numérique… Voyez que cette hypothèse n’est pas si idiote, elle n’est pas inconcevable. Ce type de raisonnement peut tout à fait jaillir d’un cerveau humain.

      L’hypothèse de la connaissance de la vitesse de la lumière est complexe à étudier, mais à bien y réfléchir, nos ancêtres utilisaient le mètres, la seconde, la division d’un cercle en 360°, connaissaient la taille de la terre etc…. à bien y réfléchir, il n’est pas utopique qu’ils aient pu connaitre aussi cette caractéristique de la lumière.
      C’est un autre sujet, je l’aborderais certainement de manière plus approfondi un jour.

  3. Autant pour moi!!! le rayon à l’intersection du cercle et de l’ellipse à 45° sur la vue en coupe haut sera égal au rayon du cercle.
    Par contre en sachant que le rayon équatorial va décroitre dés lors que l’on se rapproche des pôles,quel serait la longueur du rayon avec une ouverture d’angle ayant pour origine l’équateur de 23°26’autrement dit l’obliquité actuelle ?

  4. Bonjour,

    Je voudrais juste une précision, tu affirme qu’il y a beaucoup d’indices entre la pyramide et l’ile de pâque, les principaux arguments étant que l’on retrouve les approximation des nos valeurs de pi, phi, de la coudée royale et de différents angles autour de ces deux sites.

    Cependant, comment être sur que les égyptiens utilisaient nos unités ? Par exemple, pour les angles, cela marche bien si l’on utilise les valeurs en degrés, mais si l’on utilise les gradients, qui sont utilisé de nos jours en construction, cela ne fonctionne plus. Et si l’on utilise les pouces et miles du système anglais c’est pareil, ça ne fonctionne plus.

    Qu’est-ce qui nous permet de choisir telle ou telle unité de mesure ?

    • BONJOUR.
      Oui, bien sur que cette question se pose. Mais toute les recherches que je fais et que d’autres ont fait avant moi portent à montrer que depuis des millénaires les civilisations les plus savantes utilisaient les degrés, les minutes, les secondes d’arc, mais aussi sous forme de degrés décimale. Il en est de même avec les unités de mesure, tout montre que le mètre était connu depuis des millénaires. Les autres unités sacrées du système anglo saxon avaient aussi une raison d’être en rapport avec l’unité métrique.
      Il y a à mon sens 3 unités fondamentales qui furent employées par nos ancêtres. La première, est le mètre, et les deux autres sont la coudées et le yard mégalithique. Je développerais cela plus tard, mais le mètre est vraiment une unité qui me semble avoir été pensée pour avoir des répercussions symboliques et harmonieuse bien au delà de la taille de la terre.
      Enfin, ce qui permet de conclure que le mètre était utilisé par les bâtisseurs des pyramides, ce sont toutes ces concordances mathématiques qui révèlent en unité métrique des constantes de l’univers, et pas seulement les nombres PIE et PHIE, et pas seulement dans la pyramide de Khéops, les autres pyramides sont aussi concernées, ainsi que la disposition au sol des éléments.

  5. Bonjours à tous! Les modalités de mesures des distances terrestres sont donc multiples. Si cette fameuse distance Gizeh-Ile de Pâques est bien de 16 180 km ou si toutefois elle approche cette valeur, alors une question se pose: si les pyramides de Gizeh et ce “morceau de terre” ont été mis en relation par les Anciens de manière à signifier un message universel, alors cela implique-t-il que cette distance ne doit en aucun cas être modifiée par le mouvement des plaques tectoniques et la dérive des continents, afin que ce message conserve son intégrité mathématique? Si le site de Gizeh date de plusieurs milliers d’années, alors les continents occupaient la place qu’ils occupent de nos jours, sinon le message serait faussé. J’ai pourtant appris que le continent américain s’éloignait de l’Eurasie. Peut-être est-ce faux, je ne sais pas. Difficile de résoudre cette “énigmatique énigme” qui fera encore plancher énormément de chercheurs. Les choses sont en train de bouger. Les prochains opus de Jacques Grimault éclaireront sans doute certains points obscurs au sujet de ces édifices qui semblent “avoir été posés là” par “on ne sait qui”. Toutefois, merci pour ce travail qui oblige à chercher encore et encore à dénouer le vrai du faux. Bonne continuation à tous!

    • Bonjour.
      Je me suis bien sur posé cette question de la dérive des continents. Et plus je cherche et plus je constate qu’elle est bien plus infime qu’on nous l’explique à l’échelle de temps qui nous concerne. D’ailleurs, si vraiment les plaques bougeaient de manière importante, l’orientation des pyramides d’au moins 4500 ans serait faussée de bien plus de 3 secondes d’arc. Le fait que des monuments très anciens soient toujours parfaitement alignés sur les points cardinaux, et pas seulement en Égypte devrait nous interpeller. Les continents ne bouge pas à notre échelle de temps.
      Les bâtisseurs le savaient ils ?

  6. Bonjour. Oui, on dirait que les bâtisseurs avaient une parfaite connaissance de la géodésie, du tellurisme et de la morphologie de notre planète, et même de son évolution sur le long terme. Le géophysicien français Gauthier Hulot étudie l’impact des variations du comportement solaire sur le magnétisme de notre planète et sur les ceintures de Van Allen. Il précise que les changements planétaires sont les prémices d’évènements plus conséquents à l’échelle planétaire. Si les auteurs de ces monuments énigmatiques ont établi des liaisons mathématiques visibles (dont la distance de Gizeh à l’île de Pâques fait partie) d’après la précession des équinoxes, c’est bien dans le but de communiquer un message. Mais cela signifie-t-il que la civilisation à l’origine de ce savoir allait entièrement disparaître, et que le seul moyen dont elle disposait pour préserver ce savoir était de l’inscrire dans des édifices colossaux, capables de supporter un ou plusieurs cataclysme(s)? Une chose est certaine: cette civilisation ne pouvait échapper à l’influence des cycles cosmiques. Sinon, elle n’aurait pas accompli de telles prouesses techniques. Si le magnétisme terrestre varie de manière surprenante et imprévisible en ce moment-même, il va bien falloir que les spécialistes se réunissent autour du problème. Nous ne sommes pas en mesure de stopper les événements à l’échelle macroscopique: qui peut en effet faire ralentir la rotation de la Terre sur son axe, par exemple? Personne, jusqu’à preuve du contraire. Par contre, comme l’indique la “Révélation des pyramides”, il existe un moyen d’en réchapper. Dans le cas contraire, la civilisation antérieure n’aurait eu aucun intérêt à signaler l’existence des cycles. Si plus de spécialistes constataient les faits plutôt que de tenter de faire coïncider la réalité avec leurs hypothèses, l’humanité ferait un grand pas en avant. Les hommes d’Etat semblent ignorer les véritables problèmes. On préfère mettre de l’argent dans l’élaboration d’armes de guerre… Les bâtisseurs ont signalés mais ne se sont rien appropriés. Seule subsiste la pierre, inaltérable…
    Cordialement!

    • Bonjour.
      Cet article à été écrit en s’inspirant de ce que j’ai fait, l’auteur avait lu ce que j’avais fait et ne souhaite pas que cette hypothèse soit possible. L’auteur fait une approximation sur le centre de L’ile de Pâques, car celui se trouve être le centre d’un triangle isocèle formé par 3 volcans. Ce qui explique la différence des mesures Google Earth.
      Ensuite, la méthode de mesure ellipsoïde donne effectivement environ 16170 km (plus ou moins 4 km selon le modèle de calcul et le point d’ancrage choisie), mais cette dernière étant impossible à définir par des lois mathématiques (il n’existe aucune solution mathématique à ce jour pour mesurer un arc d’ellipse), il me semble intéressant d’envisager l’hypothèse suivant : Si des gens ont planifié ce grand plan terrestre, ils ont pu opter volontairement pour l’usage du rayon équatoriale sphérique. Ainsi nous avons un modèle mathématique fiable et universelle, et alors la distance est exactement 16180 km. C’est ainsi que fonctionnait Google Maps jusqu’en 2014. Ce message se veut universel, il s’appuie sur des constantes fiables, et pour être bien interprété il faut envisager sérieusement que les bâtisseurs ont tenus compte du rayon équatoriale.
      Si on accepte cette hypothèse du rayon équatoriale comme base des mesures de distances, alors, on doit utiliser ce rayon pour les autres sites sacrées qui seraient sur cet équateur penché.

      Enfin, je ne suis pas d’accord avec l’auteur sur l’estimation des distances avec le profil de dénivelé. Je pense que sur la distance Gizeh Ile de Pâques, google Earth utilise quelque chose comme l’altitude moyenne pour corriger la distance. Si réellement on suivait le trajet au sol, la distance serait bien au delà de ce que nous propose Google Earth. Si on tient compte de l’altitude moyenne au dessus de la mer alors, on rajoute plusieurs centaines de mètre au rayon de l’arc d’ellipse.

      Un dernier point sur lequel je ne suis pas d’accord, c’est que l’auteur de cet article admet qu’on trouve 16180 en utilisant le rayon équatorial ou en tenant compte du profil moyen de la droite, mais il trouve ridicule qu’on ne tiennent pas compte du fond des océans. Or, c’est exactement l’inverse qui est ridicule. Cette ligne est faite pour être parcourue sur la terre, et les océans font partie de la terre. Les dimensions de la terre intègre les océans. Pourquoi vouloir mesurer la distance en tenant compte du fond des océans, cela n’a aucun sens. En revanche mesurer la distance en tenant compte du profil moyen de la droite sur le terre et les océans cela à du sens. Ensuite, je ne sais pas si réellement les batisseurs ont souhaité aller jusque là, mais l’hypothèse mérite qu’on s’y arrête.

      Vous verrez que la suite du documentaire dont je connais une partie va mettre en évidence le lien entre Gizeh et L’ile de Paques de manières bien plus approfondie….

  7. Bravo et merci Quentin pour toutes ces recherches plutôt pointues.

    Je pense que le lieu est le plus approprié pour signaler ce qui vient de m’arriver.
    Comme toi il y a trois ans, il me semble que j’avais mesuré 16180 km, mais j’avoue que mon souvenir est quand même plutôt flou.

    En revanche il y a quelques jours avec google maps je retente la mesure en partant du sommet de la grande pyramide, et à 16180 km je tombe sur l’île et non à côté. Je suis un peu surpris vu tout ce que j’avais entend à ce propos, mais j’en profite pour préciser la localisation en poussant plus loin les décimales de phi, et je me retrouve à 16180,33 km au centre exact d’un cratère (qui est à peu près au milieu du côté gauche de ton triangle représenté plus haut) à environ 3km d’Hanga roa et 1.6 km du site d’Akivi. Cratère d’ailleurs agrémentés de Moaïs sur ces pentes internes.

    Puis je ferme mon navigateur, qui lui prend de me signaler un bug..bon..
    Et un peu plus tard l’envie me prend de réitérer l’opération, mais là à ma surprise (encore une fois) je trouve un chiffre maintes fois mentionné, et là en l’occurrence 16166,76 km pour le centre de ce cratère.

    Alors qu’en conclure ? il y a t-il un script qui modifie les mesures, et que là exceptionnellement il aurai bugué ? (je suis sous Linux)
    En tout cas c’est déroutant.

    • Bonjour, merci de votre message.

      Ou alors vous aviez l’ancienne version de GOOGLE maps et cela à planté !!!! Même si en théorie cette version à été retiré du web en 2014. Je me souviens que j’avais gardé celle ci pendant longtemps alors que la nouvelle version était déjà sortie.

  8. Moi aussi je l’avais gardé longtemps l’ancienne l’a trouvant plus sympa, mais celle que j’ai utilisé est une version récente.

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