Puy de Sancy, Menhir de Beaulieu et de Freydefond, une relation spatiotemporelle !

Ces 3 photos représentent 3 hauts lieux du mégalithisme de la région du Sancy et de la Chaine des Puy (Auvergne), qui je le rappelle, fait aussi partie du patrimoine mondial de l’Unesco. Voici les 3 acteurs en présence : Soit 2 menhirs, celui de Freydefond (à droite sur la photo) au dessus de Saint Nectaire, celui de Beaulieu près de l’aéroport d’Aulnat (à gauche sur la photo), et une montagne, le Puy de Sancy, le plus haut sommet du Massif Central (1887m).

La géométrie de ces 3 lieux.

De manière tout à fait curieuse, ces 3 points sont disposés suivant des principes géométriques simples et d’une très grande précision. Les axes du graphique représentent les axes cardinaux (Nord, Sud, Est Ouest). On observe qu’entre le menhir de Freydefond et le sommet du Puy de Sancy, on peut y placer un rectangle de proportion 1 par 1,618, soit le nombre d’or. Puis entre les deux menhirs de Freydefond et de Beaulieu, c’est un rectangle de proportion 2 par 3 qui permet de placer ces deux monuments. Cette configuration n’est pas le fruit du hasard, je l’ai largement démontré dans plusieurs publications.

Les distances entre ces 3 lieux.

Entre les deux menhirs les distances sont de 23985 mètres si l’on ne tient pas compte de la différence d’altitude, et de 23995 mètres si l’on tient compte de la différence d’altitude entre les deux menhirs. (Source Google Earth, dont la précision est démontré ici).

Puis, entre le menhir de Freydefond et le sommet du Puy de Sancy les distances sont de 14983 mètres à plat et 15013 mètres en tenant compte de la différence d’altitude. Et c’est là que des choses encore plus étonnantes apparaissent. En effet, ces deux nombres : 14983 et 15013 sont deux nombres premiers... et se sont aussi deux nombres premiers qui se suivent. C’est à dire que le nombre premier 15013 est celui que l’on trouve après 14983. (Pour rappel, les nombres premiers sont des nombres uniquement divisibles par 1 ou par eux mêmes. Par exemple : 1, 2, 3, 5, 7, 11, 13, 17, 23… 14983, 15013…..). Quant aux distances 23985 et 23995 m entre les deux menhirs, ce ne sont pas des nombres premiers. La seule explication intéressante que je trouve satisfaisante, c’est qu’il y a un rapport de 8 à 5 entre les distances de 14983-15013 et 23985-23995 mètres. La valeur moyenne de ce rapport de 8 à 5 est de 1,5995 au lieu de 1,6, soit une précision de 99,97%. Ce que je trouve significatif car la précision est > 0,05%. Ce rapport 8 à 5 étant des nombres de la suite de Fibonacci au passage.

Bien entendu, ce que je suggère ici, suppose que la distance soit mesurée en “mètre”. Or, beaucoup objecterons que le mètre est une invention moderne. Ce qui bien entendu est faux, même si cela s’avère être le consensus. Plusieurs auteurs dont moi même avons démontré que le mètre est une mesure ancienne, et que les anciens avaient déjà mesuré la terre.

La relation spatio-temporelle

Entre le menhir de Beaulieu et le sommet du Puy de Sancy, je me suis demandé s’il y avait une mesure cachée ou une géométrie particulière. Il y a bien un constat tout à fait passionnant. Comme vous le savez, la terre est ronde… si si je vous assure, elle est ronde, enfin presque, légèrement aplatie au niveau des pôles, mais à l’œil nu vous ne verriez pas la différence. Par contre, la sphéricité de la terre implique que lorsque vous voulez dessiner une géométrie plane, les angles sont déformés. Ainsi, un carré sur une feuille que vous allez transposer sur une sphère verra ces angles se déformer légèrement. Au lieu d’avoir 90° pour chaque coin, vous aurez par exemple 90,1 et 89,9°.

Or, c’est ce détail qui est intéressant, car entre sommet du Puy de Sancy, et le menhir de Beaulieu, l’angle est donc de 43,2° dans un sens et 42,96° dans l’autre sens.

Et alors, qu’ont ils de particulier ces angles ? 43,2 c’est un nombre important dans la science ancienne, car 43200 c’est le nombre de seconde dans une journée solaire de 12 heures à l’équinoxe. Le double étant 86400, le nombre de secondes dans une journée de 24 heures solaire. Quant au nombre 42,96, il est intéressant, car 43,2 + 42,96 = 86,160, or 86160 c’est le nombre de seconde dans une journée en fonction du temps sidérale.

Le temps solaire, le temps sidérale…. c’est quoi cette histoire ? C’est très simple, chaque jour le soleil revient à sa position dans le ciel ( au sud par exemple) toute les 86400 secondes. On dit généralement, que la terre à fait un tour sur elle même. Mais la terre se déplaçant aussi autour du soleil, la terre aura en fait réaliser un tour sur elle même un peu plus tôt, soit en 86160 secondes, ou 23h56 minutes.

Avouez que cela est étonnant, les angles entre le sommet du Puy de Sancy et le menhir de Beaulieu révèlent des informations spatio-temporelles propres à la terre et au système solaire. Je vous rappel, qu’en musique on accorde le “la” sur une fréquence de 432 hertz.

Bien sur, une deuxième objection courante pourrait être de dire qu’on n’est pas certain que ces bâtisseurs utilisaient la division du cercle en 360° et du temps en 24 heures. Là encore, nous savons que l’emploi de base 60, la division du cercle en 360° et la journée en 24 heures sont très anciens. Les Sumériens et les Egyptiens utilisaient ces systèmes numériques.

Nous savons aussi que les peuples qui érigèrent les menhirs et les dolmens utilisaient entre autre, une unité de mesure qui vaut 2,0736 mètres, que nous avons appelé la toise mégalithique. Cette toise était employée aussi par les Sumériens sous la forme d’une coudée d’un quart de toise (2,0736 / 4 = 0,5184 m). Or, la longueur de cette coudée mesurée en mètre présente numériquement une relation avec le nombre 86400.

Vous doutez encore ? Voici une dernière observation tout à fait fascinante. Si les 3 points que nous venons d’utiliser sont 3 points d’un immense cercle, alors l’arc de cercle formé par ces points vaut 49,173°. Or cet angle peut être obtenue en utilisant le rapport 1/0,864. Amusant n’est ce pas ? Par calcule avec le logiciel Géogébra, la précision mathématique est de l’ordre d’un centième de degrés.

Je m’arrête là pour l’instant…. j’irais plus loin lors d’une conférence…

Pour conclure :

Lorsque l’on a compris que les peuples antiques qui érigèrent ces monuments disposaient de connaissances scientifiques, en mathématique, en astronomie, en géodésie, et qu’ils utilisaient plusieurs unités de mesures afin de faire apparaitre des nombres, nous pouvons commencer à décoder ce qu’ils ont réellement fait. C’est un peu comme si dans le futur nos descendants découvraient un texte gravé dans la pierre. Tant qu’ils n’auront pas compris qu’ils s’agit d’un alphabet, ils se perdront en conjonctures pour commenter l’art graphique qui s’exprime de manière abstraite ou religieuse (notamment en ce qui concerne les menhirs). Une fois que l’on comprend ce que sont ces objets, on peut alors commencer à comprendre ce qu’ils peuvent vouloir dire, et détecter une information encodée depuis la nuit des temps. Les menhirs et dolmens marquent généralement les emplacements ou les limites d’espaces sacrés. Depuis le menhir de Freydefond, tout un ensemble de relation géométriques, métrologique et astronomique se développe avec les autres monuments mégalithiques et les montagnes sacrées.

Pour en savoir un peu plus je vous laisse regarder le film “Incroyable plan mégalithiques du massif du Sancy“.

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1 Commentaire

  1. 864° est un angle de référence pour les mesures anciennes.
    En effet, sur un cercle dont la circonférence mesure 1,618 mètre, un angle au centre de 864° ( 2 tours + 144° ) intercepte un arc de 3,8832 m, la double toise. Par divisions successives par 12, on obtient le pied, le pouce, la ligne, et le point.
    Notons que le point de 0,1872 mm représente 1,618 / 8640

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