Voici une petite vidéo pour répondre à une question posée par un abonné de la chaine Epistemea.tv à Howard Crowhurst. La question peut être reformulée ainsi : Est ce que les savants Français lors de l’expédition Napoléonienne en Égypte n’ont pas rapporté le “mètre” ? Pendant ce temps les savants Méchain et Delambre de l’académie […]
Je propose, en plus de ce bonus vidéo, de répondre à des questions qui me furent posées lors de la présentation du film, ou à des questions qui viennent assez facilement à l'esprit au regard du film.
Cette question, évidemment, je me la suis posée. Je trouve cela incroyable aussi, et c'est d'ailleurs pour cela que ces découvertes et informations suscitent autant de résistance. Nous avons vite fait d'envisager des hypothèses que l'on peut qualifier d'impensables, voir farfelues. Par exemple, que ces gens se connectaient à la connaissance de l'univers par la méditation, ou l'usage de plantes permettant de modifier l'état de conscience. Je pourrais citer aussi l'hypothèse de peuples venus des étoiles et apportant la connaissance aux humains. Mais si l'on prend soin de comprendre comment on peut faire pour acquérir des connaissances, comme la taille de la terre ou de la lune, on s'aperçoit que cela est possible en utilisant des moyens relativement simples ne faisant pas appel à des ordinateurs ou des satellites. Mesurer la terre requiert de solides connaissances en trigonométrie, des appareils de mesures mécaniques à visées optiques relativement simples. Mais surtout, il faut du temps, des dizaines d'années de travail pour atteindre ce degré de précision. Il en est de même avec la mesure de la distance terre-soleil, ou de la durée des périodes de révolution de la terre et la lune. Il faut du temps, des mathématiques, et des mesures. Bref, la plupart des connaissances que nous soulevons sont effectivement étonnantes, mais elles ne sont pas inaccessibles. Même si je ne pourrais pas expliquer toutes ces connaissances avec des moyens simples, ni même le degrés de précision incroyable. Ce que nous soulevons, c'est que nous nous sommes lourdement trompés sur la nature sociale, spirituelle, artistique et scientifique de ces bâtisseurs. Cette erreur pourrait être essentielle, car elle modifie la vision et la conscience que nous avons de nous même, de notre civilisation. Nous sommes capables... nous n'étions pas des barbares sans vision du monde.
Le 22 mai 2022 à Issoire, lors du second RDV d'ARTEFACT s'est déroulé une petite table ronde avec les 3 intervenants du Week-End. Simon Ferandou à gauche, Quentin Leplat au centre et Pierre Coussy à droite. L'objectif de cette discussion devant le public était de discuter de questions redondantes qui se présentent souvent lorsque l'on évoque les mégalithes. QUI, QUAND, COMMENT et surtout POURQUOI ?
Nous sommes souvent qualifiés de chercheurs "indépendants", et parfois "de chercheur alternatifs". Ces deux termes semble convenable, car nous ne faisons partie d'aucune structure ayant pignons sur rue (Universités d’État...), et aussi parce que nous avons une vision différente de celle communément dispensée dans les documentaires grand publique. Pour autant, la notion d'alternative est vague. On pourrait y mettre les gens qui pensent que la terre est plate, des courants de pensées comme le "récentisme" ou l'ufologie. Il convient donc d'éclairer les limites de notre compréhension du monde mégalithiques après plusieurs années de travail sur le sujet.
Dans les années 1890 l’égyptologue W.F Pétrie fouille la pyramide de Hawara. Il y découvre une règle étrangement graduée. Elle mesure 67,11 ± 0,02 cm.
Elle comporte des intervalles irréguliers (au nombre de 8) et aucun ne correspond à un nombre entier de doigts utilisés sur la coudée royale qui sert pourtant de référence. Pétrie tentera d’interpréter l’objet sans conviction. Puis il tombera dans l’oubli jusqu’à ce que je trouve la mention d’un tel objet au cours de mes recherches. La règle de Kahun est pourtant très simple à interpréter d’un point de vue métrologique. Il suffit juste d’en avoir les clefs. Cette règle est entre autre relié à la coudée royale égyptienne (52,36 cm), le mètre moderne (100,00 cm), ainsi que des nombres irrationnels tel que le nombre d’or. En allant un peu plus loin on peut même comprendre que la règle de Kahun est aussi relié au yard mégalithique (82,944 cm) et la coudée de Kha (52,78 cm). […]
Voici la conférence donnée le 21 mai 2022 à Issoire dans le cadre de l'association ARTEFACT. Elle s'intitule, du calendrier Maya à la règle astronomique d’Égypte. Il y a un extrait en libre accès ici :
Dans cette conférence, je montre qu'une règle graduée illustre des connaissances astronomiques en Égypte. Ces dernières sont similaires à celles que développaient les Mayas dans leurs calendrier. Mais ce qui est le plus étonnant, c'est que ces intervalles pourraient être convertie dans la gamme musicale que nous connaissons. Cet objet illustre parfaitement ce que nous appelons le "QUADRIVIUM". Il s'agit d'une ancienne science dont les nombres, la géométrie, l'astronomie et la musique sont les clefs.
Selon le savant Grec Plutarque, chez les Egyptiens, le triangle 3, 4 et 5 est le plus beau des triangles (Livre de Isis à Osiris Chapitre 56). Pourquoi donc ce triangle rectangle est il aussi intéressant ? Ici, je vous propose de découvrir que sa géométrie détermine des principes fondamentaux qui organisent notre univers. Ce triangle prend dès lors un sens inattendu. D'une simple figure géométrique permettant de tracer l'angle droit, il devient un élément de ce que nous pourrions appeler l'ADN de notre univers.
Il y a 6500 ans environ, on retrouve ce triangle pour construire le quadrilatère de Crucuno. Il est orienté sur les axes cardinaux et ses diagonales indiquent les axes des levés et couchés solaire lors des solstices. Le quadrilatère de Crucuno semble avoir été placé à cet endroit pour que les triangles 3,4 et 5 relient le ciel et la terre.
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